Immobilier grandes villes

Bon nombre de ménages attendent une réelle baisse des prix de l’immobilier pour concrétiser leurs projets d’achat immobilier. De 1998 à 2010, leur pouvoir d’achat en matière d’immobilier a fortement chuté suite à l’augmentation des prix, d’après une étude réalisée conjointement par le Crédit Foncier et l’Université Paris-Dauphine.

Capacité financière pour acheter un bien immobilier

Si en 1998 44% des ménages avaient la capacité financière d’acquérir un bien immobilier qui correspondait à leurs besoins dans la capitale, 12 ans plus tard, ceux-ci n’étaient plus que 27% a pouvoir devenir propriétaire. On a pu constater le même cas dans toutes les grandes villes de France. En effet, pour la même période, le pourcentage de ménages pouvant accéder à la propriété est passé de 74% à 44% à Marseille, de 77% à 58% à Bordeaux, de 72% à 54% à Lille et de 71% à 55% à Lyon. Ainsi, aucune agglomération n’a connu une augmentation du pouvoir d’achat des ménages.

universite-paris-dauphine

Afin de mener cette étude, le Crédit Foncier et l’Université Paris-Dauphine ont pris en considération l’évolution des revenus des ménages pour la période de 1998 à 2010 en les regroupant par catégorie en prenant comme base les chiffres de l’Insee : célibataire, couple sans enfant, famille avec deux enfants…

Evolution des des prix par ville ville pour chaque type de bien immobilier

Les résultats obtenus ont ensuite été confrontés pour chaque ville à l’augmentation des prix constatée par les notaires sur chaque type de bien immobilier (studio, 2 pièces, 3 pièces…). Il ressort de cette étude, ville par ville, une proportion de ménages en capacité d’acquérir un bien immobilier en adéquation avec leurs besoins.

Comme d’autres études menées auparavant, cette analyse dénonce le croissance de l’écart entre les prix de l’immobilier et la capacité d’achat immobilier des français. Bien que les taux de crédit immobilier soient à leur niveau le plus bas historiquement, les ménages sont encore en difficulté pour devenir propriétaires. Il serait donc fort appréciable que la baisse des prix de l’immobilier, entamée dans les villes de France, se poursuive afin que la machine soit totalement relancée.

Immobilier : des prix encore trop élevés dans les grandes villes

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