Start-up assurance pret – Les starts-up BtoC (Business to Consumer : s’adresse au grand public) et BtoB (Business to Business : s’adresse aux entreprises) se veulent de plus en plus nombreuses à s’attaquer au marché de l’assurance emprunteur, estimé à 9,8 milliards d’euros par an en France. Leur principaux arguments pour vendre sont la souscription rapide et des prix au rabais.
Start-up assurance pret : de nouveaux concurrents !
Pour les banques et professionnels du secteur de l’assurance, l’assurance emprunteur est une « poule aux œufs d’or » en matière de gain. Si elle n’est pas obligatoire, elle est pourtant exigée par les organismes financiers pour accorder un crédit immobilier. Les banques sont les mieux placées pour commercialiser cette assurance. Selon la Fédération française de l’assurance (FFA), le marché de l’assurance de prêt représentait 9,8 milliards d’euros en 2019,. Et 85 % de ce pactole est détenu par les banques. Les 15 % restants sont donc partagés par les assureurs et les courtiers en assurance. Un tel écart fait que les prix puissent être élevés, les contrats complexes et les processus de souscription lourds.
Mais les start-up assurance pret ont flairé l’affaire : elles misent sur la transparence et des tarifs à prix cassés. C’est ainsi qu’ont vu le jour Wedou, ZenUp, Hop Assurances ou encore Assurly… Lancée en mars dernier, Assurly propose son application qui permet de souscrire en 10 minutes maxi une assurance de prêt simple et à un tarif très compétitif : deux fois moins cher que les bancassureurs !
L’assurance habitation Luko doit aussi proposer sa propre assurance de prêt le 26 mai 2021 et annonce permettre une économie moyenne de 25 à 30 %. Mais l’écart de tarifs reste compliqué à vérifier car de nombreux paramètres sont à prendre en compte, comme par exemple le profil de l’emprunteur et la banque concernée. L’absence d’agences physiques des starts-up et l’automatisation des tâches garantit cependant d’accéder à des tarifs réduits.
BtoC : des coûts d’acquisition et de traitements lourds
La loi Bourquin de 2018 permet de changer facilement d’assurance de prêt chaque année au moment de la date anniversaire de contrat. Mais même avec cela, il est difficile pour les starts-up de se positionner sur ce créneau BtoC. Comme pour toute start-up s’adressant aux particuliers, le coût d’acquisition est élevé, ce qui rend plus difficile et risqué l’investissement, qui nécessite notamment d’importantes dépenses marketing. Il est également nécessaire de prendre en compte le coût de résiliation qui est la charge de l’assureur. Traiter une résiliation d’assurance emprunteur peut impliquer des cycles longs et coûteux en interventions successives. La digitalisation permet une réduction du coût de traitement, mais cela n’est pas suffisant. Il faut en effet une plateforme téléphonique pointue pour tout expliquer au client.
Pour la start-up assurance pret Assurly, le BtoC se veut coûteux en terme d’acquisition car il faut lancer des campagnes marketing, s’activer sur les réseaux sociaux, diffuser de la publicité… La Start-up a de ce fait développé un canal d’acquisition en « BtoBtoC », en signant par exemple avec Avostart, qui est un spécialiste de l’assistance juridique, et vise à accroître ses alliances avec d’autres assurtech dans l’habitat et les néobanques souhaitant proposer du prêt immobilier. Pour être bien référencée, une start-up assurance pret doit conclure de nombreux partenariats d’affiliation et doit de plus reverser une part de la commission à leurs partenaires.
Start-up assurance pret BtoB : moins de dépenses d’argent
En se positionnant en BtoB, les coûts sont plus facilement absorbables. Fondée en 2013, Digital Insure propose aux courtiers, aux banques et aux assureurs, des produits d’assurance de prêt 100 % en ligne. Le Btob offre la possibilité de réaliser moins de dépenses et de démarrer rapidement. La société travaille avec Cafpi, Rassurez-moi ou encore Aviva France, pour lesquels elle a conçu des outils de tarification en ligne permettant notamment de montrer combien économiser par rapport à l’offre de la banque prêteuse et ensuite passer à la partie souscription, cela sans interruption. Pour un dossier classique, Digital Insure permettrait d’économiser de 5.000 à 7.000 euros. Mais elle mise de plus en plus sur les dossiers à risques (risques aggravés de santé, montage complexe…) et travaille sur l’élaboration d’outils digitaux et parcours de souscription qui soient simples et adaptés à cette catégorie d’emprunteurs.
Bonjour à tous, je suis Florian, rédacteur pour ADPPC.fr, un site spécialisé dans la négociation d’assurances de prêt pour les crédits immobiliers. Depuis plusieurs années, je
rédige un grand nombre d’articles dans le domaine de la finance et partage ainsi avec vous mes connaissances approfondies sur le sujet.
Sur ADPPC.fr, vous trouverez toutes les réponses aux questions que vous pouvez vous poser en matière d’emprunt et de couverture de prêt, mais aussi, de façon plus vaste, des articles
de diverses catégories en matière de finance (actualités financières, le crédit, les assurances des différents secteurs, l’immobilier…). En tant qu’auteur du site, pour vous aider, je m’emploie rigoureusement à vous délivrer des informations précises, claires, pertinentes, fiables et utiles. J’espère que vous trouverez sur le site ADPPC toutes les réponses à vos questions. En cas de suggestion ou commentaire, n’hésitez pas à nous contacter : nous serons ravis de vous apporter notre aide.
Merci de votre visite et à bientôt sur le blog ADPPC.fr !