J’ai 34 ans et je souhaiterais emprunter. Ma question est simple : que pouvez-vous me dire pour me conseiller et m’aider dans ce projet ?
J’ai 34 ans et je souhaiterais emprunter. Ma question est simple : que pouvez-vous me dire pour me conseiller et m’aider dans ce projet ?
Devenir propriétaire se veut le souhait de la plupart des Français. Et, lorsqu’on est jeune (moins de 35 ans), on peut tout à fait accéder à la propriété, même si beaucoup peuvent penser l’inverse. Il faut savoir que plus de 90 % des français achetant un logement le font en empruntant. Les banques se montrent généralement accueillantes avec les jeunes de moins de 35 ans. Il est toutefois nécessaire de répondre à certains critères. Mais les avantages se veulent particulièrement nombreux en matière de tarifs d’assurance comme d’aides disponibles.
Quand on est jeune, il est recommandé de disposer d’un minimum d’apport personnel et de bien vérifier son taux d’endettement et du « reste à vivre ». En effet, le montant d’un crédit immobilier est dépendant des revenus de l’emprunteur et de son apport personnel. Ce sont les deux critères vous permettant d’estimer combien vous pouvez emprunter. Un autre critère incontournable est votre comportement financier. Les banques vérifient avec attention le détail de votre compte bancaire, en général sur les 3 derniers mois, pour savoir si vous gérez votre budget de façon saine. Aussi, est déterminant votre rigueur professionnelle et votre ancienneté auprès de votre employeur : il faut avoir au moins un an d’ancienneté au moment de la demande de prêt immobilier. Dans le cas où vous êtes créateur d’entreprise, la banque vous demandera alors 3 ans de bilan.
On peut souvent entendre qu’il faut solder ses prets à la consommation avant d’effectuer une demande de crédit immobilier. Et bien, je dirais que pas forcément. Évidemment, si vous remboursez actuellement plusieurs crédits revolving, il est préférable de vous en débarrasser. Mais un prêt auto est tout à fait accepté, tout comme un crédit à la consommation arrivant à terme dans les 6 mois à venir. Aussi, entre le moment de votre demande de prêt immobilier et sa souscription définitive, plusieurs mois se seront écoulés. Vous aurez donc remboursé votre prêt à la consommation avant de débuter le remboursement de votre prêt immobilier. Autre conseil : si vous remboursez un prêt à la consommation, ne le soldez pas avant de réaliser votre demande de crédit immobilier, mais constituez-vous plutôt une épargne, cela prouvera votre capacité à mettre de l’argent de côté.
Les banques affichent une certaine « générosité » avec les jeunes emprunteurs, et encore davantage si le profil est « évolutif » tel qu’un ingénieur qui débute sa carrière et dont les revenus sont amenés à croître les années à venir. De manière générale, plus votre situation est susceptible d’évoluer, plus l’établissement prêteur se montrera conciliant et vous proposera des conditions intéressantes.
Si vous n’avez pas d’apport personnel, tout dépendra de votre profil, quant à la réponse de la banque. Celle-ci tiendra compte de l’évolutivité de votre profil, de votre capacité à épargner ainsi que de votre saut charges.
Pour la question d’emprunter seul ou à deux, les banques font preuve de plus d’exigence avec un célibataire souhaitant obtenir un crédit pour financer son achat immobilier qu’un couple. Elles effectuent un calcul en terme de « risques ». Et à deux, les chances que les conjoints défaillent financièrement en même temps sont minimisées. D’ailleurs, 65 % des jeunes emprunteurs le font à deux.
Enfin, outre le taux d’emprunt qui vous est proposé par la banque, là où vous pouvez réaliser d’importantes économies, c’est avec l’assurance de prêt. Il vous est en effet possible de souscrire une autre assurance de prêt que celle qui vous est proposée par la banque. C’est ce qu’on appelle la délégation d’assurance. Cela vous permet de faire jouer la concurrence entre les assureurs pour trouver un contrat d’assurance individuel moins cher. Les meilleurs profils peuvent réaliser jusqu’à 60 % d’économies sur le coût de leur assurance, ce qui représente plusieurs milliers d’euros ! Pour finir, pour être acceptée par la banque, l’assurance doit présenter des garanties au moins équivalentes à celle qu’elle vous a présentée.