Comment les organismes bancaires arrivent ils encore à bloquer et s’accaparer les bénéfices des contrats d’assurance emprunteur ?
Comment les organismes bancaires arrivent ils encore à bloquer et s’accaparer les bénéfices des contrats d’assurance emprunteur ?
Il est clair que la logique qui prévaut est ici une logique de dissimulation du bénéfice technique et de maximisation du produit net bancaire de l’assurance emprunteur, et non une logique de coût. Si le banquier intervient dans la souscription du contrat d’assurance emprunteur, son activité est dans les faits, relativement limitée. D’une part, la souscription du contrat par le client ne demande pas au banquier de développer un argumentaire de vente très poussé, le client étant déjà « sur place » pour contracter un crédit immobilier et n’a pas forcement la liberté de mettre en concurrence plusieurs offres d’assurance. D’autre part, la partie gestion du contrat est dans la majorité des cas déléguée à l’assureur.Dans ce contexte, il n’y a aucune raison pour que le niveau des commissions versées aux banques soit différent de celui pratiqué habituellement pour les autres affaires et intermédiaires.