Assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde

https://www.adppc.fr/assurance-pret-immobilier-affection-longue-dureeLe fait d’être atteint de maladies chroniques à l’exemple de la polyarthrite rhumatoïde peut représenter un véritable handicap lorsque l’on souhaite réaliser des projets immobiliers. En effet, l’incapacité, qu’elle soit partielle ou totale, ne permet souvent pas à l’emprunteur d’honorer ses obligations de remboursement de prêt auprès de sa banque. D’où l’intérêt de souscrire à une assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde. On fait le point sur les assurances prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde à travers cet article.

Qu’est-ce que la polyarthrite rhumatoïde ?

La polyarthrite rhumatoïde représente la forme la plus courante de rhumatismes inflammatoires catégorisés sous le nom d’« arthrites chroniques ». Il s’agit d’une part d’une pathologie auto-immune qui tend à attaquer le corps du sujet atteint, et d’autre part une maladie du système qui cible également d’autres parties du corps, autres que les articulations. 

La polyarthrite rhumatoïde engendre une irritation articulaire accompagnée de douleurs et d’une restriction dans les aptitudes à réaliser certains mouvements. Si elle n’est pas traitée à temps, les articulations peuvent se déformer au fur et à mesure que l’âge avance.

Les solutions d’assurance

Parce que cette maladie peut être considérée comme un risque aggravé chez certains assureurs, l’assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde peut être difficile à décrocher. Deux choix s’offrent ainsi aux emprunteurs atteints de ce type d’ALD : faire appel aux services d’un courtier ou opter pour la convention AERAS.

Faire appel aux services d’un courtier

Il est préférable pour les profils à risque, incluant les personnes souffrant d’ALD, de faire appel à un courtier. Solliciter l’aide de cet intermédiaire permet de trouver l’offre adéquate, qui convient au budget, à la situation et aux attentes de l’emprunteur. Ainsi, le courtier travaille afin de dénicher la compagnie d’assurance capable de vous fournir la meilleure assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde.

Ces intermédiaires présentent l’avantage de côtoyer au quotidien des agents habitués et expérimentés dans le domaine de l’assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde. Ils sont ainsi les plus à même de mettre la main sur l’assureur le plus adapté aux profils de personnes souffrant de ce type de maladie chronique.

De plus, chaque assureur disposant de sa propre tarification (la concurrence étant libre sur le marché de l’assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde), les contrats des établissements financiers sont souvent onéreux et non-flexibles aux risques médicaux. C’est là tout l’intérêt de miser sur les courtiers pour être en mesure de couvrir le prêt en toute sécurité, quelle que soit la maladie.

La convention AERAS

En ce qui concerne les risques liés à la garantie décès, ces derniers peuvent atteindre 100 à 125%, notamment lorsque la polyarthrite rhumatoïde est déjà à un niveau avancé. Pour un risque jugé à plus de 200% incluant les variétés les plus sévères de la pathologie, il arrive que l’assureur renonce à couvrir le client. D’autres acceptent mais avec un surplus de primes en complément du tarif normal.

L’assuré ayant souscrit à une assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde a le droit de s’orienter vers une couverture individuelle afin de bénéficier d’une offre plus ajustée à ses besoins et à ses attentes financières. Dans ce cas, il peut profiter de garanties prédéfinies par le biais de la délégation d’assurance, tout en réalisant des économies en visitant une plateforme de comparaison d’assurance en ligne.

Par ailleurs, il peut également compter sur la convention AERAS dans le but d’accéder à une assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde plus équitable. À cet effet, la prise en charge peut être entreprise à trois niveaux différentes selon le stade d’évolution et de gravité de la maladie.

La liste ALD

De multiples variétés de maladies sont qualifiées sous la dénomination « Affections Longue Durée » (ALD). Ces dernières ont la particularité de prendre du temps, de l’argent et des efforts conséquents dans leur traitement. C’est pourquoi chaque assureur prend le soin de rédiger lui-même son tarif avec les maladies correspondantes, avant d’offrir son service à l’assuré souhaitant souscrire à une assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde.

La liste ALD 30 fournit par le Ministère de la Santé inclut entre autres :

• l’accident vasculaire cérébral invalidant ;
• les cirrhoses ;
• l’infection par le VIH ;
• le diabète ;
• les hémophilies et affections constitutionnelles de l'hémostase graves ;
• les maladies liées au cœur ;
• l’hypertension artérielle sévère ;
• la maladie d'Alzheimer ;
• la maladie de Parkinson ;
• la polyarthrite rhumatoïde ;
• etc.

La loi d’assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde

Avant de fournir son accord de crédit immobilier, la banque exige le remplissage d’un formulaire médical, lui permettant de mesurer les risques de santé du client. À ce titre, seul un questionnaire doit être complété, en respect des règlementations en vigueur émises par l’accord AERAS, mis en place en 2011.

Les sujets victimes de polyarthrite rhumatoïde ne dérogent pas à cette règle, et doivent être honnêtes dans leurs déclarations, en dépit du fait qu’ils représentent des profils à hauts risques. Dans le cas opposé, l’institution peut résilier le contrat d’assurance prêt.

Pour mesurer les risques en question, le médecin-expert de la compagnie d’assurance exige un compte-rendu de la part du rhumatologue qui prend le patient en charge. Par la suite, tous les documents relatifs au dossier du client doivent y être joints. L’intensité de la maladie permettra ensuite à l’expert de trancher sur les risques et donc le taux de couverture adopté par l’assureur qui va octroyer l’assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde.

En guise de conclusion, les emprunteurs sujets à des risques de santé aggravés à l’instar de la polyarthrite rhumatoïde peuvent solliciter les services d’un courtier. Le rôle de celui-ci est de les accompagner dans la recherche d’une assurance prêt en cas de polyarthrite rhumatoïde adaptée à leurs conditions et à leur situation. En effet, il n’est pas rare que les assureurs renoncent à couvrir les emprunteurs présentant ce type de profil, pouvant être touchés d’invalidité ou d’incapacité à travailler. Heureusement, la loi et les règlementations en vigueur, à l’instar de la convention AERAS joue en leur faveur. Quoi qu’il en soit, dans tous les cas, un diagnostic médical détaillé est exigé et doit être fourni le plus rapidement possible par l’emprunteur victime d’ALD.