Les pathologies liées à un dysfonctionnement des reins (transplantation ou greffe, cancer du rein, dialyses…) peuvent être qualifiées de risque aggravé par certaines compagnies d’assurances, compliquant ainsi la souscription à une assurance prêt en cas de néphropathie chronique. Des surplus de tarif, voire des exclusions de garanties peuvent de ce fait survenir. Mais comment bénéficier de ce type de protection, lorsque l’on est atteint d’une ALD de type néphropathie chronique ? On fait le point sur l’assurance prêt en cas de néphropathie chronique dans cet article.
Le syndrome néphrotique, également appelé néphropathie chronique, représente une affection au niveau des reins. Il peut être soit primitif, soit secondaire. Dans le premier cas, la pathologie résulte d’une maladie de jeunesse à l’instar d’une néphrose lipoïdique mais peut également être rencontrée dans certaines maladies glomérulaires. Dans le second cas, le syndrome apparaît des suites de divers facteurs à l’exemple du diabète, des maladies sexuellement transmissibles, des cancers, d’une intolérance à certains médicaments, etc.
Avant de souscrire à une assurance prêt en cas de néphropathie chronique, il est primordial de prendre la concurrence en considération. Chaque compagnie d’assurance dispose de sa propre grille tarifaire, concernant les offres qu’elle propose à ses clients. De ce fait, les contrats auprès des institutions financières ou des établissements qui acceptent aisément les risques médicaux sont vivement déconseillés.
Il est en revanche plus sage de faire appel au service d’un agent externe, à l’exemple d’un courtier. Ce professionnel demeure aujourd’hui le seul expert en assurances, capable de recommander la solution la plus adéquate, surtout pour les profils à haut risque désirant souscrire à une assurance prêt en cas de néphropathie chronique.
Cet agent intermédiaire connaît parfaitement le marché des assurances. Il fait part de son expérience et de son expertise pour dénicher la compagnie d’assurance la plus appropriée aux emprunteurs souffrant de maladies aggravées. Il travaille en tenant compte de leurs besoins, leurs exigences et leur budget. Faire appel à un courtier est donc un excellent moyen pour l’assuré d’éviter de perdre du temps à réaliser des comparaisons pour trouver le meilleur tarif.
Avant de procéder à la demande d’une assurance prêt en cas de néphropathie chronique, il est de rigueur de faire la distinction entre l’appareil rénal en tant que système d’épuration (qui fournit l’urine) et son rôle en tant que système excréteur (qui élimine l’urine). En effet, dans la mesure où l’emprunteur souffre de soucis de filtration sanguine, il est recommandé de voir un néphrologue (médecin) tandis que dans le second cas, un rendez-vous chez un urologue (chirurgien) est plus adéquat.
Il se peut que l’emprunteur atteint d’ALD ne parvienne pas à décrocher une suite favorable à sa demande d’assurance prêt en cas de néphropathie chronique, lui permettant d’être assurer le long de la période de remboursement du prêt. Dans ce cas, il peut exiger à ce que sa situation soit analysée par une commission spécialisée, grâce à la convention AERAS (S’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).
Cette convention s’adresse aux personnes atteintes d’handicap aggravé ne leur permettant pas de remplir leurs obligations de remboursement auprès de la banque. Parmi les conditions requises figurent l’âge maximum au cours de la souscription de l’assurance prêt en cas de néphropathie chronique, la durée totale du prêt et le montant cumulé.
Des dispositions particulières peuvent cependant s’appliquer selon la gravité de l’handicap subit par l’emprunteur et son état de santé financière. D’autre modifications sont également prévues à l’instar du droit à l’oubli, dédié aux sujets qui ont guéri d’un cancer et qui, arrivés à une certaine échéance, ne sont plus obligés de le déclarer au moment de faire un prêt.
La convention AERAS offre deux avantages de taille. D’une part, les rejets par les compagnies d’assurances et les banques d’offrir une assurance prêt en cas de néphropathie chronique au client victime d’ALD, doivent impérativement être justifiés. Une explication qui devra être fournie dans un délai de cinq semaines, à partir de la date présumée de la requête. D’autre part, cet accord signé par divers acteurs impliqués dans le domaine des assurances, se limite à un montant maximal de 320 000 euros.
La loi en vigueur stipule que la néphropathie chronique, figurant dans la liste des ALD, implique les atteintes glomérulaires, interstitielles, vasculaires, tubulaires, ou encore les pathologies héréditaires rénales, répondant à au moins un des facteurs de gravité qui suivent :
Dans la mesure où l’emprunteur dispose déjà d’une assurance prêt en cas de néphropathie chronique et qu’il a signé le contrat il y a moins d’un an, ce dernier a le droit de profiter de la loi Hamon. Résultat, l’assuré peut modifier à tout moment l’offre de prêt, sans débourser le moindre euro au cours de la première année. Passé ce délai, le prêteur a le droit d’annuler le contrat à la date d’anniversaire de l’assurance emprunteur grâce à la loi Bourquin depuis le 1er janvier 2018.
En guise de conclusion, l’assurance prêt en cas de néphropathie chronique constitue une option de choix, aussi bien pour l’établissement bancaire qui a accordé le prêt que pour son client, désireux de réussir son projet jusqu’au bout, en dépit de l’handicap qui peut le contraindre à avoir des difficultés à rembourser. Il peut dans ce cas soit solliciter l’aide d’un courtier, soit faire appel à la convention AERAS, avec les dispositions réglementaires en vigueur.
Avant de déclencher le financement de votre projet, assurez-vous de choisir une assurance de pret pas chere pour économiser car les lois Lagarde et Murcef vous offrent cette possibilité.